N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2008-11-02

lui aussi je suis tous les noms de l'histoire

Sollers n’écrit pas sur Nietzsche, ou Breton, ou Céline, ou Sade, ou Saint-Simon. Il trace le portrait d’un [artiste] global, qui porte des noms différents mais qui n’est jamais que la même pomme vue sous d’autres angles, comme chez Cézanne. Rêve, génial d’ailleurs, et visionnaire, pour le coup, d’un [artiste] unique, du seul [artiste] qui serait au monde et qui s’appellerait, selon les heures du jour et de la nuit, selon les temps de gloire ou d’obscurité, Nietzsche, Breton, Céline, Sade, Saint-Simon. Et puis quand même aussi Sollers.
(D.J.)

plutôt une bande de cons

Il faut reconnaître que les gens sont plutôt des cons, dans l'ensemble.
(O.K.)

meurs, meurs et deviens

Tant que tu n'as pas fait tien / ce — MEURS, MEURS ET DEVIENS / tu n'es qu'un hôte morne / au sombre de la terre
(G.)

après nous les robots

La possibilité d'une existence humaine indéfiniment prolongée se dessine à l'horizon. (...) extraordinaire nouveauté : l'enfant contemporain, comme l'observe le sociologue Paul Yonnet, est élevé comme un immortel, dans l'ignorance de la mortalité. Ces symptômes sociaux traduisent l'emprise croissante d'une bio-utopie : celle de la vie n'évoluant ni vers le vieillissement ni vers la mort. L'homme contemporain a perdu un peu de son âme en n'affrontant plus la mort. Son esprit est déjà celui du temps où la mort n'existera plus.(...) Or, comme la sensation du temps qui passe fabrique l'étoffe de notre vie intérieure, l'humain ignorant de la mort court le risque de n'être qu'une machine vivante sans âme, désanimée. La philosophie nous l'enseigne : l'homme est l'être-pour-la-mort, le vivant tire son être de son rapport à la mort.
[Cette] fin de la mort entraîne une conséquence politique, déjà à l'oeuvre [!]
(R.R.)

Qui a appris à mourir, il a désappris à servir.
(M.d.M.)