N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2011-12-20

ottodéfense

— Constance —
otto karl, votre philosophie, plutôt n’est-ce pas celle de P.B-C.R-I.C-G.B-A.S-L.F-M.T-S-I.D-P.M-A.B-W.G-M.P-F.N-P.N-M.D-C.T-C.P.E entre autres, sans oublier naturellement P.S ?
(...)
    Si je le peux, j’énonce le fait qu’une femme continue a être une palette multicouleurs même si elle est devenue mère. Et je ne vous permets pas de me dire si je suis ou non une salope (ni où je dois le dire), vous ne me connaissez pas.

— O. KArl —
Mais moi je me permets. Qu’y puis-je si aujourd’hui encore vous prenez ce mot pour une offense ? Onfrayienne ? « Encore un effort… ». En attendant, car tout espoir est permis, laissez peut-être P.B-C.R-I.C-G.B-A.S-L.F-M.T-S-I.D-P.M-A.B-W.G-M.P-F.N-P.N-M.D-C.T-C.P.E et P.S de côté. Sous votre plume, donc votre pensée, ça ne donne rien qui vaille, qu’une suite de lettres. Même pas une phrase, voyez ? Même pas un mot. Du balbutiement, du bredouillement, de la récitation. Je ne vous connais pas, certes, mais je vous reconnais bien là, il n’empêche. (C.Q.F.D.)

— J —
    Constance, (...)
    Concernant l’obscure série d’initiales qui tombe des étoiles, je me pose des questions.
    Des articles de monsieur O. sont certes constitués de phrases qui proviennent d’ailleurs, mais… vos (nos) messages sont constitués de mots qui proviennent du dictionnaire et je n’ai pas l’impression que les idées que vous exprimez (nous exprimons) soient celles du dictionnaire pour autant, si ?
    Les livres de monsieur Onfray sont, eux aussi, constitués de mots, de phrases, d’idées, qui proviennent d’ailleurs que de lui-même, peut-être de façon moins flagrante, peut-être aussi de façon plus importante ; lui en avez-vous fait la critique de la même façon ?

    Si nous pouvons exprimer une pensée propre à l’aide de mots que nous n’avons pas créés, nous pouvons également exprimer une pensée propre à l’aide de phrases que nous n’avons pas construites mais que nous assemblons dans une syntagmatique qui nous est propre.

— Edgar —
   Oui, je voulais y revenir aussi, à ça. (...) À l’attaque des initiales. Mais J. l’a fait pour moi, et avec brio. Ouf. Ça fait ça de moins à faire. Et ça fait plaisir de le lire. J’ajouterai, Constance, que vous n’êtes pas sans suivre les séminaires de michel onfray à l’université populaire de caen, et vous ne trouvez pas que la pensée de tous ces auteurs relus et reliés, cités et présentés par onfray n’est pas sans parenté sinon ressemblance confondante avec la pensée dite onfrayienne ? Bref, j’en aurais à dire, là-dessus. Mais otto karl s’en explique lui-même en partie, sur son blog. Donc pourquoi insister ? En tout cas, je vous laisse peut-être réfléchir encore un coup, après coup, sur la transparence, la gratitude, la modestie et somme toute la fraîcheur de la démarche ottokarlienne. Démarche écologique, en plus. Et littéralement (on ne peut plus) subversive. Mais ça, ce serait trop long d’expliquer tout ça… à ceux n’en sont pas là.


— Constance —
     La bataille d’ego qui fait rage ici n’a rien avoir avec la philo-sophie.
    « Remarquez votre attachement à vos points de vue, à vos opinions. Percevez-bien l’énergie mentale et émotionnelle derrière votre besoin d’avoir raison et de donner tort à l’autre. C’est l’énergie de l’ego » E. Tollé
    Tous les auteurs se trouvant sur votre blog, otto karl, vous permettent de mettre en lumière votre philosophie, qui puis-je si vous prenez cela pour une offense ?
    On ne convainc pas en disant simplement à l’autre qu’il a tort (argument de la mauvaise foi qui ferme inévitablement tout débat) et qu’il y aurait manque (d’intelligence) à ne pas voir la vérité (la vôtre) comme une évidence.


— O. KArl —
    Tout en vous demandant (de vous demander) ce qu’on ferait sans ego, dans la vie, je me demande d’où vous viennent toutes ces valeurs morales réflexes, sans me le demander vraiment. Militante du dépassement de « l’ancien corps », vous ? « Encore un effort… »
    Votre leçon très entendue sur l’art de convaincre me convaincrait peut-être elle-même si, comme vous, manifestement, j’en étais encore tout à fait là. Or…
    http://nordexpress.blogspot.com/2011/03/ts.html
    Chapitre :
    http://nordexpress.blogspot.com/search/label/injustifier

    Et pourtant, je vais faire un pas.
    Mais d’abord, une chose – sur la mauvaise foi : vous voudriez faire gober cette opération à qui ?
    « Tous les auteurs se trouvant sur votre blog, otto karl, vous permettent de mettre en lumière votre philosophie… »  =  « otto karl, votre philosophie, plutôt n’est-ce pas celle de P.B-C.R-I.C-G.B-A.S-L.F-M.T-S-I.D-P.M-A.B-W.G-M.P-F.N-P.N-M.D-C.T-C.P.E entre autres, sans oublier naturellement P.S ? »
    Ensuite, pour être gentil avec vous, et avec moi – qui m’en resservirai peut-être par ailleurs –, je vous concéderai cette fois cette réponse : oui, ma philosophie c’est ça : P.B-C.R-I.C-G.B-A.S-L.F-M.T-S-I.D-P.M-A.B-W.G-M.P-F.N-P.N-M.D-C.T-C.P.E, etc-etc. Autrement dit, sans même évoquer pour preuve la vie que je mène, une pensée capable d’opérer une synthèse singulière inédite, par la voie éco-logique du recyclage, subversive du détournement flagrant (délit) ou inframince, etc., en un mot, par une voie postmoderne… à venir. Ou plus simplement, et pour faire suite aux vaillantes interventions de J. et d’Edgar que je salue :
    http://nordexpress.blogspot.com/2011/09/centons.html
    Alors, une lumière ? Voire convaincue ?
    Chapitre :
    http://nordexpress.blogspot.com/search/label/ottopostmoderne


— Constance —
     C’est cela que j’aime le moins (à voir, le plus ?) chez vous : vous semblez inaccessible.

    Quelle défense mise en place par J et edgar, pour une petite chose insignifiante, moi, qui ne sais même pas faire une phrase !

    Evidemment, votre philosophie est une synthèse. Comme celle de Michel Onfray. Mais je n’en suis qu’à novembre 2009, vous verrez, je rajouterai peut-être encore quelques initiales :) . Vous dites être en quête de reconnaissance, il faudra pour cela coucher sur papier vos idées, permettre à vos lecteurs d’avoir un support, lire, prêter, emporter, y revenir, crayonner. Je ferai quelque chose pour vous dans mon banquet.

    Oui, soyez gentil avec moi. Je suis irraisonnée, jeune et irraisonnée.


— Constance —
[C’est cela que j’aime le moins (à voir, le plus ?) chez vous : vous semblez inaccessible. ]

— O. KArl —
Inaccessible ? Ou à moitié. C’est fait pour. Optimiser les chances d’échapper aux emprises extérieures. De toute sorte. Alors philosophe presque fantôme, certes, mais pour philosophie bien réelle, et d’autant plus réelle que philosophe presque fantôme. Pour vivre heureux, vivons caché. (Au-) tant qu’on peut. Alors on essaie, à moitié. Jusqu’à nouvel ordre.
http://nordexpress.blogspot.com/2009/04/quest-ce-quun-philosophe.html
http://nordexpress.blogspot.com/2011/02/quelques-trompettes-sur-la-renommee.html
http://nordexpress.blogspot.com/2010/02/ecran-total.html

D’autant plus réelle, cette philosophie, je disais, que plurielle, qui l’inscrit dans le devenir, notamment, et me protégeant de cette emprise, « intérieure » cette fois, de la tentation de système, unitaire, identitaire… En tout cas, jusqu’à nouvel ordre.
http://nordexpress.blogspot.com/2010/11/fragmentisme.html

Et puis, « la poésie personnelle a fait son temps », la philosophie aussi, ou devrait.
http://nordexpress.blogspot.com/2009/03/au-fond-isidore-ducasse-cest-moi.html

Après tout, la vie elle-même « n’est pas quelque chose de personnel ».
http://nordexpress.blogspot.com/2010/05/redevenir-evenement.html
Mais au lieu d’un tel radicalisme, je fais le mix des deux (otto / karl), et d’ailleurs de tout ; contradictions y compris – là où il y a contradictions il y a de la vie, même sans espoir. C’est la voie (ottodite) postmoderne. Comment s’en sortir sans sortir ? S’en sortir postmoderne. (Point d’interrogation ?)
http://nordexpress.blogspot.com/2009/10/sen-sortir-postmoderne.html
http://nordexpress.blogspot.com/2009/04/postmoderne.html


— Constance —
[Evidemment, votre philosophie est une synthèse. Comme celle de Michel Onfray.]

— O. KArl —
Je n’ai jamais dit ça, ni de moi ni (edgar) de michel onfray. Veuillez noter la nuance : « Une pensée capable d’opérer une synthèse singulière inédite ». Sous-entendu : la pensée est avant tout intuitive. Le reste n’est que littérature.
http://nordexpress.blogspot.com/2010/11/les-moyens-de-ses-intuitions.html


— Constance —
[Mais je n’en suis qu’à novembre 2009, vous verrez, je rajouterai peut-être encore quelques initiales :) . ]


— O. KArl —
Ou finirez-vous peut-être par reconnaître à quel point ces « initiales » – pour continuer de filer notre métonymie – sont accessoires.
http://nordexpress.blogspot.com/2011/09/centons.html
http://nordexpress.blogspot.com/2011/03/signe-otto.html 
http://nordexpress.blogspot.com/2009/11/mes-postrealisations.html


— Constance —
[Constance — Vous dites être en quête de reconnaissance, il faudra pour cela coucher sur papier vos idées, permettre à vos lecteurs d’avoir un support, lire, prêter, emporter, y revenir, crayonner.]

— O. KArl —
(Le lien qui précède vous répondra déjà un peu sur ce point.) Il y faudrait plutôt la reconnaissance du support, du médium qui est le mien. Et le nôtre, de plus en plus. Vous entretenez vous-même un blog avec sérieux, constance, et à la fois pourtant cette idée ? Ne vous manquerait-il un peu d’ego, pour le coup ? Cette idée courante, rampante et jusque dans l’air, bref une idée-baygon, me ferait dire le marketing, selon laquelle un livre – lui-même objet commercial, je le rappelle – est un support plus noble et respectable, seul à même d’entériner un auteur en tant que tel. Ce n’est pas ce que vous avez dit, mais vous conviendrez peut-être de ce que ça implique, implicite et entretient… dans l’air… Au lieu de faire l’effort de mieux (encourager à) adopter ces nouveaux supports, qui permettent et inspirent déjà de nouvelles formes d’écriture, bien fraîches, autant dire aussi de vie…
http://nordexpress.blogspot.com/2010/02/ottopresentation.html

À l’heure, à l’ère où le livre se fait numérique, vous n’anticipez pas qu’il devienne très bientôt audiovidéo ? Et l’écriture avec, non ? Directement hypertextuelle, non seulement, mais je dis bien : audiovidéo. Seulement, malheur à moi qui suis en avance sur le support, en effet – et les mentalités qui suivront le pas, après l’avoir tant marqué. En attendant, votre bienveillant conseil voudrait que je me convertisse à l’ancienneté, ancien support et même ancien art, convenu, convenable et notable, celui de la formulation par alignement de mots noirs qui seraient « les miens » ? Alors question : vous conseilleriez à un breakdancer, par exemple, de se mettre à la danse classique pour espérer intégrer l’Opéra de Paris c’est-à-dire le monde ? Et continuer là, encore, de danser classique ? Drôle de figure imposée, n’est-ce pas ? Amusons-nous encore. Vous demanderiez à un cinéaste à histoires de raconter ses histoires dans un bouquin, pour espérer être enfin reconnu comme cinéaste ?… Et j’en passe. Le rap a mis de longues années pour sortir de l’underground. Aurait-il fallu que les protorappeurs se mettent à la chansonnette, en attendant ? pour se faire connaître ?
http://nordexpress.blogspot.com/2007/09/bizot-de-sous-la-terre.html

Est-ce à dire, donc, que de ma « pensée » vous sauriez à ce point dissocier le fond de la forme, vous ? Faire ainsi (si) peu de cas de sa dimension artistique… Eh oui, car j’ai modeste revendication d’une philosophie artiste, tout de même, que voulez-vous – d’autre ?
http://nordexpress.blogspot.com/2011/12/ca-dit-tout.html
http://nordexpress.blogspot.com/2011/03/livre-vous.html

Tout ça une fois dit, figurez-vous que j’y songe, en effet. Au livre à faire. Le monde est si mal fait, par des mentalités si lentes, que je suis forcé, acculé d’y songer, oui.
http://nordexpress.blogspot.com/2007/06/sur-le-champ.html

Mais alors un livre d’entretiens avec vous ? Comme vous avez le chic… Ou, pour commencer – ou pour finir, ou continuer –, rassembler notre discussion-hypertextuelle-ci en vue d’une autopublication hypertextuelle (donc audiovidéo par le fait) ? Allez, ce sera fait au moins sur Nordexpress, si vous le permettez. Et sur votre Banquet, un jour, qui sait, quand vous y serez, je pourrais peut-être m’amuser à évoquer, en bonus d’appoint, d’à-propos, mon rapport à michel onfray, tenez ! Depuis mille-neuf-cent-quatre-vingt-seize ou dix-sept. « Hommage (critique) d’un philosophe nouvelle génération/formule » ? (Smiley)
Bonne continuation de découverte (de mon blog), en tous les cas – où vous vous en sentiriez la constance. Enfin, sachez que vraisemblablement d’ici fin janvier, sans parler d’ensuite, j’y aurai, à cette discussion genre autoplaidoyer, donner bonne suite – à ma manière, mon ôttre manière… « Inaccessible » ?

cf. créateur, de conscience

5 commentaires:

  1. Vous êtes diabolique. Comme le porteur de lumière ?

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  2. Ai-je été un peu injuste, beaucoup trop taquine, mais je ne m'attaque pas aux enfants, vous êtes plus vieux que moi :)

    Voyez ce que les enfants, justement, nous font dire alors que nous n'en n'avons même pas ensemble.

    J'ai écouté I.B. (on aurait pu croire E.B. et son "conflit" avec R.E.). "Celles qui trouvent la bonne distance, avant tout prendre un être par la main pour le guider vers l'âge adulte."

    Qu'est-ce qui pousse les hommes à jouer le seul rôle de géniteur puis de père et sombrer ? oui, les pulsions

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  3. http://nordexpress.blogspot.com/2010/02/la-maternite-en-question.html
    Des initiales, correction faite, merci.
    De mon côté, je rétorque plus ou moins d'égal à égal aux enfants, jeunes femmes y compris, quand ils me parlent (mal). Ça leur enseigne le monde. À la même enseigne, pour loges. (Cela dit pour votre info, voire le cas où on en aurait ensemble un jour – des enfants, ou des jeunes femmes.)
    Du coup, c'est vrai que parfois ça peut ressembler à ça : http://www.youtube.com/watch?v=_ZCYRpEgows
    Constance, née le jj/mm/aa ?
    Les pulsions des hommes à l'impulsion de partir ? Ne voyez pas qu'un seul côté, car du reste tout est « rond ».
    « La causalité est celle d'un tout sur lui-même et non d'une partie sur une autre. » (G.C.)

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  4. La causalité, le moyen de répondre à l'inhabituel.

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